Les prouesses médicales actuelles n'ont pas raison d'un bon nombre de stérilités, puisque les trois quarts des femmes qui font des FIV en ressortent sans enfant. Il semblerait même que le fait de vouloir forcer la nature renforce ce symptôme, car il serait le "signe d'une féminité blessée" par ailleurs. Comme si cette "fausse stérilité" permettait à certaines femmes de reprendre leur souffle (en grec et en latin le même terme désigne souffle et âme) afin de "décrypter le contenu de leur désir d'enfant". Peut-être s'agit-il ainsi d'être d'abord une bonne mère pour soi-même, d'être à l'écoute de soi, avant de devenir mère d'un autre être.

Cri d'alarme proféré à temps, ce livre est tout à la fois une protestation contre la tentation d'une "médecine hyper technicisée et désincarnée" et une aide pour que, dans la relation réciproque des parents qui font les enfants et des enfants qui transforment les adultes en parents, soit préservée la singularité de chacun. --Psychonet.fr -- Psychonet.fr