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La figure imposante du révolutionnaire est morte. Mais celle du réactionnaire a survécu et prend de l'ampleur partout dans le monde. Il n'en reste pas moins l'inconnu de notre temps. Certes, il nous agace et nous fait peur. Mais nous ne nous interrogeons pas sur lui. Qui est-il ? Quelle est sa vision du monde ? On sait ce qu'il déteste, mais on sait moins ce qu'il veut.
Le révolutionnaire se nourrissait d'espoir, le réactionnaire se nourrit de nostalgie. Il n'est pas conservateur, car il pense que l'Apocalypse est arrivée : dégoûté par tout ce qui l'entoure, il est électrisé par la splendeur du passé. Comme Don Quichotte, chaque expérience le confirme dans ses rêves. Car la nostalgie est irréfutable…
Ce pessimisme historique inspire des figures aussi hétéroclites que des djihadistes rêvant d'un califat mondial et des polémistes qui voient dans ces attentats la confirmation de leur fatalisme, des catholiques intégristes et des maoïstes qui ont conservé leurs petits livres rouges, des antimondialistes et des néo-impérialistes russes, turcs et hindous. Tous avancent dans le passé.
L'heure de la réaction a sonné. Il importe de l'entendre.

Mark Lilla est historien des idées et essayiste. Enseignant à l'Université Columbia de New York, il écrit souvent dans The New York Review of Books et pour The New York Times. Il a publié plusieurs ouvrages, parmi lesquels : Le Dieu mort-né. La religion, la politique et l'Occident (2010) ; La Gauche identitaire : l'Amérique en miettes (2018).







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